Wilaya de Djelfa, formations forestières naturelles
1 - Forêt domaniale de Djebel Senalba Chergui, canton Mezreb et Ali - La route Bérini (photo A. Chouiha)
Route forestière ouverte pendant les travaux de compartimentage (établissement du parcellaire) préalables à l'aménagement de la forêt de Senalba Chergui - méthode d'aménagement des forêts sur compartimentage préalable mise en application sntre 1968 et 1994.
On remarquera les phénotypes à fûts rectilignes de cette provenance de pin d'Alep de l'Atlas saharien central.
Cette photographie parlante figure déjà dans le blog du site www.foretnumide.com.
Abdelhamid Bérini est un chef de district des forêts qui fut à la cheville ouvrière des travaux d'aménagement et de reboisement (Barrage vert originel) dans la région de Djelfa à la fin des années 1960.
2 - Forêt domaniale de Djebel Senalba Gharbi, au nord de la maison forestière de Aïn el Gotaia - Autre beau phénotype de pin d'Alep (photo Zlin)
Les responsables du secteur forestier d'Algérie ont fréquemment décrit le pin d'Alep de leur pays en des termes négatifs sans qu'ils aient jamais apporté des justifications fondées à leur dédain pour cette espèce dont la plus grande aire d'extension (probablement plus d'un million d'hectares dans les années 1960) se trouve précisément en Algérie.
Les professeurs Jean Pardé, Pierre Bouvarel et Jean Venet , durant leurs visites deans la région de Djelfa en 1969, ont par contre été très favorablement impressionnés par les provenances de l'Atlas saharien central.
Pierre Bouvarel - éminent spécialiste de la génétique appliquée aux arbres forestiers - avait validé les critères de sélection retenus pour la première étape des travaux d'amélioration génétique envisagés à cette époque - en sus des gains de qualité escomptés de la mise en oeuvre d'actions sylvicoles.
Jean Pardé - fondateur de la science dendrométrique - qui connaissait bien également les formations à pin d'Alep de Provence est allé jusqu'à imaginer que les pins de Djelfa et du Midi français pouvaient constituer des espèces différntes.
Pour Jean Venet, créateur de la science du bois en France, toutes les perspectives entrevues alors quant à la valorisation des produits du pin d'Alep: panneaux de particules, panneaux de fibres, panneaux lattés, papeterie, petite menuiserie ...étaient légitimes et ne pouvaient mériter qu'encouragements.
Signalons que pendant la deuxième guerre mondiale, le pin d'Alep de Djelfa a été déroulé pour les besoins de l'entreprise d'allumettes Caussemille.
Les professeurs Jean Pardé, Pierre Bouvarel et Jean Venet , durant leurs visites deans la région de Djelfa en 1969, ont par contre été très favorablement impressionnés par les provenances de l'Atlas saharien central.
Pierre Bouvarel - éminent spécialiste de la génétique appliquée aux arbres forestiers - avait validé les critères de sélection retenus pour la première étape des travaux d'amélioration génétique envisagés à cette époque - en sus des gains de qualité escomptés de la mise en oeuvre d'actions sylvicoles.
Jean Pardé - fondateur de la science dendrométrique - qui connaissait bien également les formations à pin d'Alep de Provence est allé jusqu'à imaginer que les pins de Djelfa et du Midi français pouvaient constituer des espèces différntes.
Pour Jean Venet, créateur de la science du bois en France, toutes les perspectives entrevues alors quant à la valorisation des produits du pin d'Alep: panneaux de particules, panneaux de fibres, panneaux lattés, papeterie, petite menuiserie ...étaient légitimes et ne pouvaient mériter qu'encouragements.
Signalons que pendant la deuxième guerre mondiale, le pin d'Alep de Djelfa a été déroulé pour les besoins de l'entreprise d'allumettes Caussemille.